Analyse de la qualité de l'eau
à Sainte-Croix-du-Verdon :
15/09/06 : Prélèvement d?eau en vue d?analyse effectué par les services de la DDASS.
18/09/06 ( 15 h 52) : Réception en mairie d?un fax adressé par la DDASS informant de la non-conformité bactériologique de l?eau destinée à la consommation humaine, et précisant que l?eau doit être préalablement bouillie avant consommation.
19/09/06 au matin : Information communiquée à la population par avis affiché aux 3 endroits habituels d?affichage (Mairie, Place Robert Rouvier au centre du village, Le Castellas) et affichettes données par le secrétariat de mairie au personnel communal pour distribution dans les boîtes à lettres des particuliers, avec pour consigne de démarrer la distribution prioritairement aux résidents du Plateau, lieu sur lequel il n?y a pas de panneau d?affichage communal.
Le même jour au matin, est effectué, par l?agent communal chargé de la gestion de l?eau, le traitement de celle-ci par chloration manuelle selon les recommandations incluses dans le fax de la DDASS reçu la veille.
22/09/06 : un nouveau prélèvement d?eau pour analyse est effectué par les services de la DDASS.
28/09/06 : En l?absence d?information de la part de la DDASS sur la qualité de l?eau de consommation, la mairie envoie un fax à la DDASS demandant de nouvelles analyses de l?eau.
04/10/06 : Réception en mairie d?un courrier en provenance de la DDASS donnant le résultat des analyses de l?eau prélevée le 22/09/06 ! : l?eau d?alimentation est conforme aux normes en vigueur pour l?ensemble des paramètres mesurés.
Cette information est communiquée à la population le jour même par voie d?affichage aux 3 endroits habituels.
Tel est le véritable déroulement des évènements dans « l?affaire de l?eau » à Sainte-Croix. La critique est facile, mais la réalité des faits parle d?elle-même.
Cette affaire a été traitée en moins de 24 heures par les services de la commune, entre la réception du fax de la DDASS le 18/09 à 15 h 52 annonçant la non-conformité de l?eau destinée à la consommation et le traitement de celle-ci par chloration manuelle effectué dès le lendemain matin.
L?analyse de l?eau prélevée le 22/09 prouve bien que celle-ci était consommable selon les normes en vigueur dès le 19/09 suite au traitement effectué par l?agent communal ce jour-là au matin.
Alors que ceux qui sont capables de faire mieux se fassent connaître !
Je vous rappelle qu?il a fallu près de deux mois pour annoncer que les deux décès du Sud-Ouest n?étaient pas consécutifs à la consommation d?huîtres du bassin d?Arcachon ! Pauvres ostréiculteurs !